140
DOC.
2
RELATIVITY AND ITS CONSEQUENCES
14
LE
PRINCIPE
DE
RELATIVITE
revient
en
A

il se partage
et donne
un rayon qui va
en
I.
L'autre
traverse
le miroir,
va
en
B'

il
est
reflechi
vers
A
;
en
A
il
se
partage
et donne
egalement
un rayon qui va en
I
;
en I
les deux
rayons
interferent.
La
position
des
franges depend
de
la
difference de
marche
que
les
rayons
ont
prise
l'un
par rapport ä
l'autre
pendant
leurs
parcours respectifs
ABA
et
AB'A.
Or, cette
difference de marche devait
dependre
de
l'orientation
du
dispositif
;
on
aurait
du
observer
un
deplacement
des
franges
sitöt
que
AB', au
lieu de
AB,
tombait dans la direction du mouvement de
la
Terre.
Il
n'en
fut
rien et les bases de
la
theorie de Lorentz
en
parurent
singulierement
ebranlees.
Pour
sauver
la
theorie, Lorentz et
Fitzgerald
eurent
reconrs
ä
une
[8]
hypothese
etrange
:
ils
admirent
que
tout
corps
en
mouvement
par rapport ä
l'ether
se
raccourcit dans
la
direction du mouvement
d'une
fraction
egale
ä
1/2
(vc)2
ou
bien
-
ce qui
revient
au
meme
si
l'on
ne
considere
que
les
termes du
second
ordre
-
que
la
longueur
du
du
corps
est
diminue dans cette direction dans le
rapport
1
:
1
Cette
hypothese,
en effet,
faisait
disparaitre
le
desaccord entre
la
theorie et
l'experience. Mais la
theorie n'offrait
pas un
ensemble bien satisfaisant
pour
l'esprit.
Elle
se
basait
sur
l'existence de
l'ether
qu'il
fallait croire
en
mouvement
par rapport
ä
la Terre,
mouvement dont les
consequences
etaient
ä
jamais
inverifiables
experimentalement
;
cette particularite
ne
s'expliquait qu'en
introduisant
dans la
theorie
des
hypotheses peu
vraisemblables
a
priori.
Peut-on vrai–
Previous Page Next Page