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espérer surtout qu’il vous sera possible d’accroître encore le prodigieux trésor de
conceptions nouvelles dont les sciences physiques vous sont redevables déjà. Nous
sommes d’ailleurs convaincus que les Théories de la Relativité fourniront, dans
l’Avenir, une source longtemps inépuisable de Vérités nouvelles, et nous aurions
été heureux de pouvoir hâter, dans la mesure de nos moyens, cette Renaissance
scientifique, en permettant à des philosophes et à des Savants Français d’avoir le
bénéfice de vos suggestions personnelles.
Nous sentons, en effet, de tous côtés, que les conceptions relativistes nous mè-
nent au seuil de résultats jusqu’ici insoupçonnés, non seulement en Astronomie de
position, mais en Astrophysique, en Météorologie des Atmosphères, des Astres, et
même en Physique usuelle. Malheureusement, il manque à beaucoup d’entre nous
l’appui d’un Entraînement physico-mathématique suffisant; et c’est pourquoi nous
regrettons tous de n’avoir pu vous exposer les Questions dont nous entrevoyons
seulement les solutions, mais que nous sommes incapables de traiter complètement
par nos seuls efforts.
Peut-être nous sera-t-il donné de vous en faire part dans le courant de l’année
1922.
C’est dans cet espoir que je vous prie d’agréer, Monsieur le Professeur, l’assu-
rance de mon respectueux dévouement.
Painlevé
TLS. [19 005]. The letter is addressed “Monsieur le Professeur Albert Einstein, Berlin.”
[1]Einstein declined the invitation in Doc. 314.
333. From Michael Polányi
Berlin-Dahlem, Faradayweg 4–6, den 20. Dezember 21.
Sehr geehrter Herr Professor!
Ihrer freundlichen Aufforderung gemäss komme ich hiermit auf unser
Gespräch[1]
zurück. Sie sagten, dass die von Ihnen als richtig anerkannte Formel
[2]
sich an den Messungen von Füchtbauer[3] bewähren müsse, (insofern sich diese auf
Resonanzlinien beziehen) sonst wäre die von mir vertretene These bewiesen.
1 h .Ne
–hv
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108 8 S va
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