DOC.
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RELATIVITY AND ITS
CONSEQUENCES 145
DANS LA PHYSIQUE MODERNE.
19
conciliation,
c'est
de renoncer
a
l'ether.
En
effet,
d'une
part nous
avons
ete
obliges
d'admettre
l'immobilite de
l'ether
;
d'autre
part, le
principe
de relativite
exige
que
les lois des
phenomenes
naturels
rapportes a un
systeme
de coordonnees
S'
anime
d'un
mouvement
uniforme,
soient
identiques aux
lois
des memes
pheno-
menes rapportes a
un systeme S en
repos par
rapport
a
l'ether.
Or,
il n'y a pas
de raison
pour
admettre
l'immobilite de
l'ether
qu'exigent
la theorie et
l'expe-
rience,
plutöt
par rapport
au systeme S'
que
par
rapport
au systeme
S;
ces
deux
systemes ne
peuvent
etre
distingues
et
il
est des lors bien
choquant
de faire
jouer a
l'un d'eux
un
röle
particulier en
disant
qu'il
est
immobile
par rapport
a
l'ether.
On
en conclut qu'on
ne
peut
parvenir
a
une
theorie
satisfaisante
qu'en
renoncant a un
milieu
remplissant
tout
l'espace.
Tel est
le
premier pas
a
faire.
Pour faire
un pas
de
plus, nous
devons concilier
le
principe
de
relativite
avec une consequence
essentielle
de
la
theorie de
Lorentz, car renoncer
a cette
conse-
quence
reviendrait
a renoncer
aux
proprietes
formelles
les
plus
fondamentales de
la
theorie. Cette
consequence,
la
voici:
La
propagation
d'un
rayon
lumineux dans
le
vide
se fait toujours avec
la
meme
vitesse
c, cette
vitesse
etant
independante
du
mouvement
du
corps qui
emet
le rayon.
Nous
verrons
au
paragraphe 6
que nous
erigeons
cette
consequence en
principe.
Des a
present nous
la
designerons pour abreger
par
principe
de
la
constance
de
la
vitesse
de
la
lumiere.
Dans la
theorie de
Lorentz, ce
principe
n'est
valable
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