DOC.
2
RELATIVITY AND ITS CONSEQUENCES
153
DANS LA PHYSIQUE
MODERNE.
27
La
seconde
hypothese
arbitraire
introduite
en
cine-
matique porte
sur la
configuration
d'un
corps en
mouvement.
Considerons
une
barre
AB en
mouvement
dans la direction
de
son axe avec une
vitesse
v
rapportee
a
un systeme
d'axes
S
non
anime d'un
mouvement accelere.
Que
faut-il entendre
par
«
lon-
gueur
de
la
barre
» ?
On
est
d'abord
tente de croire
que
cette notion
n'exige
pas une
definition
speciale.
On verra
immediatement
qu'il
n'en
est rien
si
l'on
considere les deux methodes
suivantes
pour
deter-
miner
la
longueur
de
la
barre
:

On
accelere
le
mouvement
d'un
observateur
muni
d'une
regle
divisee
jusqu'a ce
que
celui-ci ait
la
vitesse
v,
c'est-a-dire
jusqu'a ce
qu'il
soit
en
repos
relatif par rapport a la
barre. L'observateur
mesure
alors la
longueur
AB par
applications
successives de
la
regle
divisee
sur
la
barre.

Au moyen
d'un
groupe d'horloges
en
phase
les
unes
avec les
autres et
en repos par rapport au
sys-
teme
S,
on
determine les deux
points
P1
et
P2
de
S
ou
se
trouvent
a
l'instant
t les
deux extremites
A
et
B
de
la
barre;
apres quoi on
determine
la
longueur
de
la
droite
joignant
les deux
points
P1
et
P2
par applica-
tions successives
de
la
regle
divisee
sur
la
ligne
P1P2
supposee
materialisee.
On
sent bien
que
c'est
avec un
certain droit
que
l'on
designe par « longueur
de la
barre
»
les
resultats
obtenus dans l'un et
l'autre
cas. Mais il
n'est
pas
dit
du tout
a
priori
que ces
deux
operations
doivent
conduire
necessairement
a la
meme
expression
nume-
rique
de la
longueur
de
la
barre.
Tout
ce
qu'on peut
deduire
du
principe
de relativite
-
et cela
se
demontre
Previous Page Next Page