3 6 6 D O C U M E N T S 2 3 5 , 2 3 6 J U N E 1 9 2 2 235. From Emile Borel Paris, 32, rue du Bac VIIe, le 14 juin 1922 Monsieur et illustre collègue J’ai appris avec grand plaisir que vous fairiez partie de la Commission de coo- pération intellectuelle constituée par le Conseil de la Société des Nations.[1] Je crois que ce serait là une excellente occasion pour organiser chez vous une Con- fédération des travailleurs intellectuels.[2] J’ai longuement parlé de ces questions avec Madame Curie et avec M. Bergson[3] et ils sont tous les deux d’avis que cette nouvelle commission ne pourra se réunir qu’une fois ou deux au plus par an et ne pourra que prendre des décisions générales, le travail effectif devant être effectué par les «experts» (comme disent les Anglais) qu’elle s’adjoindrait. Et, en fa[it] la C. T. I. est toute indiquée pour organiser l’étude de certaines questions et fournir au besoin les «experts» qui les discuteraient avec les délégués d’autres nations. Voulez-vous me dire ce que vous pensez à c[e] sujet? J’ai eu de vos nouvelles par mes collègues et amis français de la Ligue des Droits de l’Homme qui me paraissent avoir fait œuvre utile chez vous. Votre bien dévoué Emile Borel ALS. [34 771]. Written on letterhead “Université de Paris, Faculté des Sciences, Calcul des Probabi- lités et Physique Mathématique.” There are perforations for a loose-leaf binder at the left margin of the document. [1]Einstein accepted Eric Drummond’s invitation in Doc. 208. [2]For Borel’s ambition to establish national unions of intellectuals with the French Confédération des travailleurs intellectuels as their partner, see Doc. 189. [3]Marie Curie-Sk odowska Henri Bergson. 236. From Max Born Göttingen, den 16. Juni 1922 Lieber Einstein, Schon vor längerer Zeit ist mir von Debye ein Manuscript von Guillaume[1] zur Entscheidung über die Aufnahme in die Physikalische Zeitschrift zugegangen.[2] Da darin auf deinen Pariser Vortrag[3] Bezug genommen wird, wollte ich die Arbeit nicht ohne weiteres abdrucken, sondern erst Deine Einwilligung haben. Ich schrieb damals an Debye, ob er damit einverstanden wäre, doch bekam ich, wie so häufig, von ihm keine Antwort. Jetzt beschwert sich Herr Guillaume über die Verzögerung der Annahme. Ich schicke Dir nun die Arbeit auf eigene Verantwortung mit der Bitte, mir zu sagen, ob ich sie abdrucken soll, bezw. ob Du irgendwelche Bemer-