D O C U M E N T 3 8 6 O C T O B E R 1 9 2 6 6 0 3 satisfaction with the Hebrew University (see Doc. 318). In the past, Einstein had occasionally expressed himself critically toward the Zionist movement, e.g., stating that “[t]he Zionists are shame- less and pushy,” and had refused to sign appeals in their behalf (see Einstein to Paul Ehrenfest, 18 May 1922 [Vol. 13, Doc. 193], and Einstein to Elsa Einstein, 15 May 1924 [Vol. 14, Doc. 248]). However, as late as six months prior to this document, he had continued to be involved in Zionist pro- paganda and fund-raising efforts (see Docs. 208 and 287). [4]Blumenfeld had played a crucial role in Einstein’s initial contacts with the Zionists in Germany in the years 1918–1920. He had also played a key role in conveying Chaim Weizmann’s invitation to embark on their joint fund-raising tour in the United States in 1921 (see Einstein to Paul Epstein, 5 October 1919 [Vol. 9, Doc. 122], note 2, on their first meeting see Rosenkranz 2011, pp. 46–57, for an in-depth analysis of their initial encounters and see Vol. 12, Introduction, pp. xxix–xxxii, on Blu- menfeld and the United States tour). For their more recent correspondence, see Docs. 225 and 227. 386. From Paul Langevin 10 Rue Vauquelin, Paris (5e), le 20 Octobre 1926 Mon cher ami, Ce que j’ai à vous dire aujourd’hui concerne la technique, à laquelle je sais que vous vous intéressez. Vous m’avez dit, il y a deux ou trois ans, à propos de mes ap- pareils ultra-sonores que M. Anschutz serait peut-être disposé à s’en occuper, pour l’Allemagne au moins.[1] La question s’est précisée depuis cette époque et nous avons maintenant des ap- pareils au point pour le sondage, la signalisation et la détection. Si la question in- téresse réellement M. Anschutz, nous serons très heureux de lui fournir des renseignements—je suis moi-même à sa disposition et il peut également s’adresser à la firme qui dispose de la licence des brevets—la Société d[e] Condensation et d’applications mécaniques (S. C. A. M.) 10 Place Edouard VII à Paris (8e) Les bre- vets allemands sont accordés depuis quelque temps déjà. Si vous n’avez pas occasion de voir prochainement M. Anschutz, donnez-moi son adresse et je lui ferai transmettre les documents qu’il peut désirer.— Viendrez-vous à Paris? J’aimerais causer avec vous de beaucoup de choses et en particulier de la situation absurde sont les relations scientifiques internatio- nales.[2] Les idées de Louis de Broglie, dont je me rappelle vous avoir parlé pour la pre- mière fois au bord du lac de Genève,[3] semblent faire leur chemin très vite et Schrödinger fait de belles choses dans cette direction.[4] Voilà encore un domaine la préparation mathématique est bien utile.— Il faudra bientôt que les physi- ciens connaissent un monde de choses dès leur naissance. Présentez, je vous prie, mes complime[n]ts respectueux à Madame Einstein. Bien affectueusement à vous P Langevin
Previous Page Next Page