1 3 8 D O C . 7 7 E S S E N C E OF Q U A N T U M M E C H A N I C S 254 ÉLECTRONS ET PHOTONS. [1] la mécanique des quanta. Je voudrais néanmoins faire quelques remarques générales. On peut se placer vis-à-vis de la théorie à deux points de vue au sujet du postulat du domaine de validité, que je voudrais caractériser à l’aide d’un exemple simple. Soit S un écran dans lequel on a pratiqué une petite ouver- ture O (fig. 2), et soit P une pellicule photographique en forme de [2] [3] demi-sphère de grand rayon. Supposons que des électrons tombent sur S dans la direction des flèches. Une partie de ces électrons passe par O: à cause de la petitesse de l’ouverture et de la vitesse des particules, ils se répartissent uniformément sur toutes les directions et vont agir sur la pellicule. Les considérations suivantes sont communes aux deux manières de concevoir la théorie. Il y a des ondes de de Broglie qui tombent à peu près normalement sur S et sont diffractées en O. Au delà de O on a des ondes sphéricques qui atteignent l’écran P et dont l’intensité en P donne la mesure de ce qui se passe en cet endroit. Nous pouvons maintenant caractériser comme suit les deux manières de voir. 1. Conception I. -— Les ondes de Broglie-Schrödinger ne corres- pondent pas à un seul électron, mais à un nuage d’électrons étendu dans l’espace. La théorie ne donne aucun renseignement sur les processus individuels, mais seulement sur l’ensemble d’une infinité de processus élémentaires.