2 14 D O C . 1 1 7 L O R E N T Z & I N T E R N . C O O P E R A T I O N H. A. LORENTZ ET LA COOPÉRATION INTERNATIONALE 3 [5] [6] [7] [8] [9] rendre vraiment universelle. Grâce aux efforts réitérés de Lorentz et d’autres hommes de bonne volonté, le fameux paragraphe des statuts concernant l’exclusion fut enfin sup- primé. Avec cela le grand but de la réparation de la collaboration normale et féconde des sociétés savantes n’est cependant pas encore réalisé les savants des pays centraux, exaspérés par une exclusion de toutes les institutions scientifiques in- ternationales pendant une période de presque dix années, se sont accoutumés à une attitude peu accueillante. On est toutefois en droit d’espérer que les efforts pleins de tact de M. Lorentz, efforts inspirés par le plus noble intérêt qu’il porte à ce but, aboutiront à rompre la glace. M. Lorentz a une fois de plus rendu service aux aspira- tions internationales intellectuelles en acceptant la place à laquelle on l’avait élu dans la Commission de la Société des Nations pour la coopération intellectuelle, créée il y a envi- ron cinq années sous la présidence de M. Bergson. Depuis un an, M. Lorentz est le président de cette commission, qui, avec l’appui efficace de l’Institut de Paris qui lui est subordonné, est appelée à accomplir un travail médiateur pour rappro- cher les différents centres d’activité intellectuelle et artisti- que. aussi l’influence salutaire de sa personnalité avisée, humanitaire et droite, saura indiquer la bonne voie à suivre, grâce à sa devise jamais affichée mais toujours observée: „Pas dominer, mais servir.” Que son noble exemple aide cet esprit à pénétrer. Berlin, janvier 1928 A. E in s t e in Postcriptum Avant que ces lignes eussent pu paraître, Lorentz nous
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