DOC.
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RELATIVITY AND ITS CONSEQUENCES
137
DANS LA PHYSIQUE
MODERNE.
11
Soleil
en l'espace
d'une
annee,
avec
des vitesses
de
differentes directions
;
il
fallait
croire
que
l'ether, dans
nos
laboratoires,
prenait
aussi
peu
part
au mouve-
ment de
la
Terre
qu'il
prenait part au
mouvement du
liquide
dans
les
recherches
de
Fizeau.
Il
s'ensuivait
que, par
rapport
a nos
appareils, il
devait
y
avoir
une
vitesse relative de
l'ether
variable
avec
le
temps, que,
par consequent,
l'on devait
s'attendre
ä
observer dans
les
phenomenes optiques une anisotropie apparente
de
l'espace,
autrement dit
que ces phenomenes
devaient
dependre
de l'orientation des
appareils. Ainsi,
la
lumiere dans
le
vide
ou
dans
l'atmosphere
devrait
se
propager
plus rapidement
dans
le
sens
du mouvement
de
la
Terre
que
dans
le sens oppose.
On
ne pouvait
songer
ä
verifier
experimentalement
cette
consequence
de
la
theorie,
car
l'ordre
de
grandeur
du
terme
considere est celui du
rapport
de la vitesse de la Terre
a
la
vitesse de la lumiere,
c'est-ä-dire
de
l'ordre
de
10-4 et l'on
ne
pouvait
esperer
atteindre
une
telle
precision
dans
la
determination directe de
la
vitesse
de la
lumiere. Puis
-
et
c'est

un point capital
-
les methodes de
mesures
terrestres mesurent toutes
la
vitesse de
la
lumiere
en
utilisant des
rayons
lumi-
neux
qui
parcourent un
chemin ferme
-
aller et
retour
-
et
non un
chemin
simple
;
ceci
tient
ä
ce
que
l'on est
oblige
de
determiner l'instant
du
depart
des
rayons
et celui de leur arrivee
ä
l'aide du
meme
dispositif, par exemple
ä
l'aide
d'une
roue
dentee.
On
connait
un
grand
nombre
de
phenomenes
optiques
dans
lesquels
des variations de
la
vitesse
de
la
lumiere de
l'ordre
de
10-4 auraient
pu se
faire
sentir
et
en
observant
ces phenomenes
on
devait
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