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DOC.
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RELATIVITY
AND
ITS
CONSEQUENCES
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LE PRINCIPE
DE
RELATIVITE
que pour un
systeme
dans
un
etat
particulier
de
mou-
vement
:
il
faut,
en
effet,
que
le
systeme
soit
au repos
relativement
a
l'ether.
Si nous
voulons
conserver
le
principe
de
relativite,
nous
sommes
obliges
d'admettre
la
validite du
principe
de
la
constance de
la
vitesse
de
la
lumiere
pour un systeme quelconque non
anime
d'un
mouvement accelere.
Tout d'abord
ceci parait
impossible.
En effet,
considerons
un rayon
lumineux
qui
se propage par
rapport au
systeme
S avec
la
vitesse
c
et
supposons qu'on
cherche a
determiner
la
vitesse
de
propagation
relativement
a
un systeme S'
anime
d'une
translation uniforme
par rapport
au premier.
En
appliquant
la
regle
d'addition des vitesses
(regle
du
parallelogramme
des
vitesses), on
trouvera en
general
une
vitesse differente de
c,
autrement dit
le
principe
de la
constance de
la
vitesse
de
la
lumiere valable
par
rapport
a
S
ne
l'est
plus par
rapport a
S'.
Pour
que
la
theorie fondee
sur ces
deux
principes
ne
conduise
point
a
des
resultats
contradictoires,
il
faut
renoncer
a
la
regle
habituelle d'addition des
vitesses,
ou
mieux
remplacer
cette
regle par une
autre.
Aussi
bien fondee
qu'elle le
paraisse
a
premiere
vue,
cette
regle
n'en
cache
pas
moins deux
hypotheses
arbitraires
qui,
par suite, regnent
sur
toute
la
cinema-
tique,
comme nous
allons
le
voir.
Ce
sont
ces
hypo-
theses
qui
faisaient croire
qu'a
l'aide des
equations
de
transformation
(1),
on
pouvait
montrer
l'incompa-
tibilite de
la
theorie de Lorentz
avec
le
principe
de
relativite.
La
premiere
des
hypotheses
dont
nous
voulons
parler
touche
a la
notion
physique
de la
mesure
du
temps.
Pour
mesurer le
temps nous nous
servirons
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