292
DOC.
12
THERMODYNAMIC DEDUCTION
282
LEBLANC
Cette
consequence
peut
aussi etre deduite de
l'hypothese
des
quanta
de
lumiere;
mais
puisque, pour
des
raisons
bien
connues,
on ne peut
se
servir
de cette
hypothese qu'avec beaucoup
de
prudence
et
meme
de mefiance, il
me
semble
important
que
cette
consequence puisse
etre etablie
sur une
base
plus
solide. Le controle de
ce
resultat,
soit
au moyen
du
rayonnement
lumineux,
soit
au
moyen
des
rayons
[12]
Röntgen
de fluorescence,
serait desirable.
PRODUCTION DES GRANDES
VITESSES ANGULAIRES
(1);
par
M.
Maurice LEBLANC.
Nous
ne nous
occuperons,
dans
ce
qui
va
suivre,
que
de
rotors
assimilables
a
un
corps
de
revolution
autour
d'un
axe
uv.
Le
plus
grand
ou
le
plus petit
des
axes
de
son
ellipsoide
d'inertie
central
devra
toujours,
sinon
se
confondre
avec
l'axe
uv,
du
moins
en
etre
extremement
voisin.
Vitesses
critiques propres
d'un
rotor.
-
Considerons
un
semblable
rotor A.
Nous
pouvons le
rendre
le
siege
de
vibrations
transversales,
en
emettant
un son
de
frequence
p
dans
son
voisinage.
Pour certaines
valeurs
ß1,
ß2,...
de
cette frequence, il
y a
resonance,
et
l'amplitude
des
mouvements
vibratoires n'est
plus
limitee
que par
la
viscosite
du
corps
qui
le
constitue
et
celle du milieu
ambiant.
A
egalite
d'in-
tensite
des
sons
emis, cette
amplitude passe par
des maxima
et
les
deformations subies
par
le
rotor peuvent
devenir
dangereuses
pour
sa
conservation.
Supposons
maintenant
que
deux
sources sonores
de
meme
inten-
site,
de
meme
frequence
ß,
mais dont les vibrations
presentent
une
difference de
phases
de
1/4
de
periode, agissent
simultanement
sur
le rotor
A,
suivant deux
plans
passant par
l'axe
uv
et
perpendicu-
laires
entre
eux.
Les deux
mouvements
vibratoires
communiques a
chaque
point
de
l'axe
neutre du
rotor
se
combinent
en un mouvement
de rotation.
(1)
Communication faite
a
la Societe francaise
de
Physique
:
Seance du
20
de-
cembre
1912.
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