152
DOC.
2
RELATIVITY AND
ITS CONSEQUENCES
26
LE PRINCIPE DE RELATIVITE
Faisons
maintenant
une
remarque importante
:
pour
definir
le
temps physique
par rapport
a
un
systeme
d'axes,
nous nous
sommes servis
d'un
groupe
d'hor-
loges
a
l'etat
de
repos
relativement
a ce
systeme.
D'apres
cette
definition,
les
indications
du
temps
ou
la
constatation de
la
simultaneite de deux evenements
n'auront
de
sens que
si le
mouvement du
groupe
d'horloges ou
celui du
systeme
d'axes
est
connu.
Soient donnes deux
systemes
de cordonnees
S
et
S'
non
animes de mouvement accelere et
en
mouvement
de translation nniforme l'un
par rapport a
l'autre.
Supposons que
chacun
de
ces systemes
est
pourvu
d'un
groupe d'horloges
liees
invariablement
a
soi,
toutes les
horloges
appartenant
a
un
meme
systeme
etant
en
phase.
Dans ces conditions, les
indications
du
groupe
lie a S
definissent
le
temps
physique
par
rapport
a
S
;
de
meme,
les
indications du
groupe
lie
a
S'
definissent
le
temps physique
par rapport a S'.
Tout
evenement
elementaire
aura une
coordonnee de
temps
t par rapport
a S
et
une
coordonnee de
temps
t' par
rapport
a S'. Or,
nous ne sommes pas en
droit
de
supposer a priori que
l'on
peut regler les
horloges
des
deux
groupes
de
facon que
les
deux coordonnees
de
temps
de
l'evenement
elementaire soient
les
memes,
autrement dit
de
facon
que
t
soit
egal
a
t'.
Le supposer,
c'est
faire
une hypothese
arbitraire.
Jusqu'a
present
cette
hypothese
etait
introduite
en
cinematique.
definitions puissent
servir
de
base a
des methodes de
mesure
permettant la
determination
experimental
de
ces
coordonnees,
-
comme
il
est
fait
ci-dessus. Mais
toutes
les fois les
grandeurs t,
x, y, z
seront
introduites a
titre
de variables
purement
mathematiques, les
equations
de
la
Physique
n'auront
de
sens
que
si
elles
comportent
l'elimination
des
dites
grandeurs.
Previous Page Next Page