D O C U M E N T S 9 6 , 9 7 M A R C H 1 9 2 2 1 9 5 96. To Robert A. Millikan, Paul Epstein, and Richard C. Tolman Berlin, den 20. März 22. Liebe Herren Kollegen! Ich habe erfahren,[1] dass eine gewisse Möglichkeit dafür bestehen soll, dass mein Kollege Herr Dr. Brody[2] an Ihrem Institut angestellt wird. Da ich Herrn Bro- dy als aussergewöhnlich begabten theoretischen Physiker kenne, möchte ich es nicht unterlassen, hiermit auf’s Wärmste für ihn einzutreten. Ich halte dies um so mehr für meine Pflicht, als Herr Brody infolge eines Gehör-Fehlers für die Lehrtä- tigkeit nur in zweiter Linie in Betracht kommt, so dass er als Ausländer bei der Ueberfüllung der wissenschaftlichen Berufe und bei der obwaltenden allgemeinen Verarmung in diesem Lande nur sehr schwer eine Stellung finden könnte, in der seine Fähigkeiten sachgemäss verwendet werden könnten. Mit herzlichen Grüssen bin ich Ihr TLC. [43 358]. The letter is addressed “An die Herren Professoren Millikan, Epstein u. Tolman Pasadena.” [1]See Doc. 86. [2]Emmerich (Imre) Bródy. 97. From Thomas Barclay 17. rue Pasquier Paris, le 20. 3. 22. Cher Professeur Einstein, Je suis très heureux d’apprendre par votre lettre du 14 courant[1] que vous avez reçu l’invitation. J’ai montré votre lettre à M. Painlevé qui justement déjeunait chez moi au moment de son arrivée et qui fut très heureux de cette nouvelle. Je me suis arrangé avec Monsieur Langevin (pour ne pas avoir de conflit d’en- gagements de vous prier) de me faire le plaisir de déjeuner avec moi samedi le 1er. Avril. Je serais heureux de savoir qu’il vous est possible d’accepter mon invitation pour le jour fixé. Et vous prie de me croire, cher Professeur Einstein, Votre tout dévoué Thomas Barclay P. S. Mme. Ménard-Dorian est très chagrinée que vous ne descendiez pas chez elle. Elle a une charmante maison et elle-même est une femme d’élite qui sait dépenser sa grande fortune sans choquer l’esprit démocratique.[2]