D O C . 77 E S S E N C E OF Q U A N T U M M E C H A N I C S 141 LE POSTULAT DES QUANTA. 265 réalité physique et que le rapport des phases dans les ondes, le pouvoir d’interférence, est détruit. M. Lorentz. Il y a donc, me semble-t-il, une différence d’opinion fondamentale au sujet de la signification de ces choix faits par la nature. Admettre la possibilité que la nature fait un choix signifie, je pense, qu’il nous est impossible de savoir d’avance comment les phénomènes se passeront dans l’avenir. C’est donc de l’indéter- minisme que vous voulez ériger en principe. D’après vous, il y a des événements que nous ne pouvons prédire, alors que jusqu’ici nous avons toujours admis la possibilité de ces prédictions. P h o to n s . M. K ramers. M. Brillouin nous a expliqué, lors de la discus- sion du rapport de M. de Broglie, comment la pression de la lumière s’exerce dans le cas des interférences et qu’il faut supposer une tension auxiliaire. Mais comment la pression de la lumière s’exerce-t-elle dans le cas elle est si faible qu’il n’y a qu’un photon dans la zone d’interférences ? Et comment obtient-on le tenseur auxiliaire dans ce cas ? M. de Broglie. La démonstration de l’existence de ces tensions ne peut être faite que si l’on considère un nuage de photons. M. K ramers. Et s’il n’y a qu’un photon, comment peut-on rendre compte du changement brusque de quantité de mouvement que subit l’objet réfléchissant ? M. Brillouin. Aucune théorie ne donne actuellement la réponse à la question de M. Kramers. M. K ramers. -— Il faudrait, sans doute, imaginer un mécanisme compliqué, qui ne peut être déduit de la théorie électromagnétique des ondes ? M. de Broglie. La représentation dualiste par corpuscules
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